La règle des 3 en survie

SURVIVRE.
Évoluer en milieux isolés ou éloignés ne s’improvise pas. Chaque lieu est différent et nécessite de bonnes connaissances. Avant de vous engager dans une expédition, il est indispensable de connaître la règle des 3.

 

Cette règle définit nos besoins de base, sur le terrain, en situation de survie. Cette liste est classée par l’ordre de priorité.  Il est indispensable de savoir gérer ses priorités pour rester en vie. A risque égal, la priorité doit le plus souvent porter sur le point le plus immédiatement mortel.

Les règles sont simples : 3, le chiffre clé.

 
  • 3 secondes d’inattention : Ici, on parle de gestion du risque. En montagne ou dans toutes expéditions, 3 secondes d’inattention peuvent vous être mortelles (chute de pierres, branches ou arbres par exemple). La prudence est indispensable surtout en milieu engagé ou éloigné. Plusieurs facteurs peuvent altérer cette vigilance : le stress, la dynamique de groupe, la fatigue, la déshydratation ou encore l’hypothermie/l’hyperthermie. 
 
  • 3 minutes sans oxygène : De l’oxygénation des centres vitaux au pansement compressif à la qualité de l’air que vous respirez, un manque d’oxygène de plus de 3 minutes vous sera fatal. Cela peut passer également par la vérification du remplissage des bouteilles d’oxygènes lors des expéditions sous-marine ou en très haute altitude.
 
  • 3 heures sans protection à l’environnement (froid, insolation) : C’est souvent le facteur le plus mortel en milieu naturel. Il suffit d’une perte de mobilité (épuisement, blessure) pour vous faire entrer en hypothermie.
 
  • 3 jours sans eau potable : L’une des compétences les plus importantes en milieu naturel est de savoir trouver de l’eau et la rendre potable. Même si le manque d’eau est rarement le facteur le plus meurtrier, les effets de la déshydratation vous tueront à petit feu. 
 
  • 3 semaines sans manger : Concernant la nourriture, le corps est une machine incroyable. Il apprend à jeûner et à puiser dans ses réserves pour survivre. Trouver à manger est évidemment nécessaire mais reste secondaire. 
 
  • 3 mois sans contact humain : Mourir de solitude peut vous paraître invraisemblable, mais privé de tout contact social un individu est souvent sujet à des fortes hallucinations avant de sombrer dans la folie. Pour surmonter cette solitude, il est vital de se raccrocher à n’importe quoi : un animal, une plante ou même s’inventer un compagnon de route.



Suggestions d'expéditions